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Pourquoi j'ai adoré grandir sans internet !


Consigne de lecture : ceci ne saurait être la seule façon de voir les choses. C'est du Yoga de l'esprit justement, une écriture intuitive qui invite à un simple partage. Cela vous offre un autre angle de vue. C'est une vision partagée à un instant T. elle sera encore différente demain ou dans un an.

Aussi ne prenez que ce qui vous parle ou vous inspire. Rappelez vous de douter, même des meilleurs, afin de conserver un esprit critique. Enfin, rien de ce qui peut être partagé dans mes post ne saurait se substituer à des avis professionnels qu'il s'agisse du corps médical, ou autre. En cas de besoin sur un sujet précis, consultez un professionnel. Merci de garder à l'esprit que ce qui est vrai pour moi peut sonner faux pour vous et c'est tout à fait normal.

Bonne lecture.


En cas de reproduction : Merci de citer votre source : le nom du site.

 

Si vous êtes de la tranche d'âge 30 / 45 ans voir plus, et que vous lisez ceci, ça vous parlera sans doute encore plus.


Pourquoi ?


Car comme disait ce bon vieux Charles "je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître". Nous avons eu cette chance de grandir loin d'internet et des réseaux sociaux.


Oui je sais certains pourraient se dire que glorifier le passé est une forme de fuite du présent mais dans mon cas je suis ici pour parler avec mon cœur et mon cœur lui, il se fout bien des analyses, il se fiche de savoir si il est parfait, il sait qu'il ne l'est pas, que parfois il fuit, parfois il fait face. Mon cœur sait que la vie est ce qu'elle est, et que rien est parfait. Alors n'analysons pas et laissons nous porter par le feeling.


C'est la magie de l'écriture intuitive.


LA VIE D'AVANT


Je suis tellement heureuse d'avoir grandi sans internet, sans cette connexion H24 au monde, un monde qui nous bombarde de mauvaises informations sans arrêt.

Et plus encore, je suis heureuse d'avoir grandi en voyant un téléphone accroché au mur ou posé sur un meuble,. On composait nous même les numéros (non mais allo quoi ?!!), on finissait par les connaître, notre mémoire travaillait davantage lol.





On ne savait pas qui allait appeler et surtout...;lorsqu'on franchissait le seuil de la porte on était plus joignable !

On ne vivait pas un fil à la patte ou au coeur en permanence. On déconnectait, ou plutôt, notre mode de vie était tel qu'il nous permettait la déconnexion. Celui ou celle qui voulait nous joindre devait alors patienter, retenter sa chance plus tard et patienter.


Oui on apprenait indirectement la patience, le VIDE, le flou (mais il est où il est pas chez lui à cette heure-ci??), on développait une créativité certaines ne se faisant de gros films! Et on était habitués à lâcher prise (je n'ai pas d'autre choix que de rappeler plus tard).


Nous étions beaucoup plus hors connexion mais dans un autre sens nous étions beaucoup plus souvent avec avec nous même. Nous n'avions pas besoin d'aller faire une retraire spirituelle pour ça! En voiture, au boulot : pas de portable ! pas d'internet! Allez hop on glissait une cassette dans l'auto-radio, et après on mettait des CD c'était la classe! On avait un contact physique avec le monde : le monde de l'information était encore matériellement accessibles : dvd, K7, CD, disquette, walkman....


Tout ça n'était pas encore dématérialisé. Nous étions alors davantage en contact avec le monde via notre corps et donc nos sensations, le toucher, l'odorat, la vue.... Une K7 on peut la toucher, on peut la prendre, la manipuler, on peut sentir son odeur, et on peut avoir un contact physique avec l'objet.

Ceci compose un élément important pour notre cerveau : il peut clairement identifier la source d'informations. Et si on décidait de jeter un objet alors l'esprit savait que c'était supprimé car une fois encore ses sens le lui prouvaient : "je ne peux plus toucher, ni voir, ni sentir, ni entendre cette K7".


Avec l'information dématérialisée c'est comme si l'esprit n'intégrait pas la suppression (après tout la musique sera toujours disponible sur le téléphone) et a l'impression de baigner dans un milliard d'informations, bonjour l'angoisse, il se sent submergé!


Avant, les sources d'informations étaient matériellement identifiées et identifiables pas "invisibles", et donc cela change tout....





LA COUPURE ULTIME !


En vacances OH MY GOD ! 2 à 3 semaines sans portable ! Les jeunes diraient "what the f*ck?!!"

et tu faisais quoi ? Bha tu envoyais des cartes postales. Et oui à l'époque le timbre ne coutait que quelques centimes et non pas 1,43€! On rencontrait des gens, on discutait avec eux, on les invitait à l'apéro, on jouait aux cartes, et parfois oui on se faisait chier, on avait du VIDE.


On avait ce luxe!


Car oui, c'est devenu un luxe aujourd'hui. Les plus fortunés ont construit leur vie pour ne PAS être sur leur téléphones portables h24. Ils ont des gens qui s'occupent de ça.

Les petites mains de demains sont celles qui s'épuiseront à nourrir la technologie pendant que les autres continueront de vivre humainement avec des connexions réelles entre êtres humains. (c'est bien connu que les plus grands de ce monde mettent leurs enfants dans des écoles où la technologie est prescrite...)





PREMIER CHANGEMENT !


Et ils sont arrivés.....les premiers téléphones portables et les premiers ordinateurs. Nos meilleurs amis pour appeler copains et copines et envoyer des textos payants. Alors on a commencé à abrégé.

Puis AOL a débarqué, Wanadoo, Itinéris et ses amis de drôle de mousquetaires, ont débarqué dans nos maisons, dans nos salons, et jusque dans nos chambres. L'écran a commencé à prendre du terrain et nous à en perdre.

Nous avons commencé à nous sentir connectés, reliés les uns aux autres mais d'une toute autre façon. Plus facile, plus abordable, plus en surface également.


"La rareté du fait donne du prix à la chose"

Jean de la Fontaine


Devenant de moins en moins rares, les relations, les contacts, les messages se sont appauvris en essence. La communication autrefois artisanale est passée à l'échelle industrielle. Ne pouvant énergétiquement concentrer autant d'amour, d'attention et d'intention dans autant de messages, ceux-ci se sont peu à peu édulcoré et les liens eux se sont évaporés.


Pris dans cette toile, ce web, l'être humain s'est alors retrouvé dans l'ambiguïté. Des liens plus nombreux mais moins savoureux.


C'est alors que le paradoxe s'est installé....


Nous nous sommes sentis connectés, bien plus qu'avant. Nous pouvons joindre le monde et le monde peut nous joindre. Ce faisant, par effet logique nous pensons être plus en lien, plus reliés les uns aux autres. Mais en essence il n'est est rien. Nous sommes vidés de notre énergie vitale non pas à partager de l'amour et de beaux sentiments mais simplement à devoir trier, filtrer et faire face à l'information.

Ces connexions sont devenues poison (la dose c'est le poison). Notre cerveau souffre de trop d'informations comme un estomac qui aurait trop mangé.


A.Laffert disait :

"Trop d'impôt tue l'impôt"

mais "trop d'informations tue l'informations".


Noyés dans la masse nous sommes tous pris dans la nasse et alors, pas étonnant que nous buvions la tasse!


"je ne comprends pas je suis relié à plein de gens mais je me sens seul!"

Voilà ce qui se passe au fond pour beaucoup. Et ces mêmes personnes culpabilisent, s'en veulent, pensent qu'elles ont un problème, car après tout, c'est vrai quoi tout le monde a l'air tellement heureux...Qu'est ce qui ne va pas chez moi.



Des réseaux pour se relier ou pour briller ?



Lorsque "VIVRE" est régit par le fait de "VOIR".


Les téléphones ont évolué et ne servent plus qu'à appeler. La culture de l'ego a poussé dans le terreau fertile de la photo. Autrement dit, un univers autrefois intime, intérieur ou privé, désormais rendu visible. Ainsi les réseaux sociaux n'ont fait que surfer sur un désire déjà préexistant : celui d'épater la galerie (de l'exposition de photos à l'exposition de l'ego il n'y a qu'un pas...).

C'est ainsi qu'ils ont été construits. Pour sur-stimuler notre ego, à titiller là où ça fait mal, à nous pousser à désirer.

L'ego est celui qui s'identifie à tout autour de lui il croit que sa voiture es une partie de son identité, son job, son conjoint, sa réussite, son salaire tout ça fait partie de lui, alors dans une volonté narcissique (et en même temps normal) de vouloir exister, il a besoin d'afficher ses attributs, ses réussites, ses fiertés.


Autrefois personne ne me voyait, personne ne savait où j'avais passé mes vacances. Maintenant, tout le monde pourrait le voir (la honte), ou bien tout le monde doit le voir (fierté).


"En me perdant ainsi je ne me suis pas rendu compte que je ne vis plus qu'à travers une lorgnette. Je vis à travers un prisme qui n'est plus le mien, je vis, et n'agis qu'à travers le regard des autres."

Dans un élan de vouloir exister, je suis en réalité dépossédé. Dépossédé de qui je suis vraiment, une partie de moi le sent et le sait et voilà pourquoi je me retrouve à angoisser. Pourquoi ai-je aussi peur de mourir ? Je ne comprends pas...


Autrefois nous n'étions pas meilleurs. Non. Nous étions déjà sujets au besoin de reconnaissance, et nous étions déjà bien souvent dans l'ego. Mais le cadre de vie, le mode de vie, notre terreau, notre environnement était différent, moins "égotiquement stimulant". En effet cet environnement ne nous donnait pas accès à une porte, une fenêtre permanente sur AUTRUI. On était heureux de ce vide, et nous nous portions mieux de tout ce que l'on ignorait !



ALORS, TU FILTRES OU PAS ?


"Dans l'amitié comme dans l'amour on est souvent plus heureux par les choses qu'on ignore que par celles que l'on sait."

La Rochefoucauld




Nous sommes en réalité souvent heureux de ce que nous ignorons.


Pourquoi ?


Parce que lorsque nous ne savons pas gérer une information, lorsque nous ne pouvons pas l'intégrer de façon constructive en nous, alors il vaut peut être mieux ne pas la laisser entrer car sinon, elle va alimenter nos peurs et se retourner contre nous.

On appelle ça se protéger. C'est instinctivement ce que l'on fait lorsqu'on regarde un film qui nous fait peur et que l'on dit "ah non ça je ne peux pas regarder".


Nous nous protégeons en ne laissant pas entrer les informations que nous savons qui vont nous perturber et se retourner contre nous.

Votre ami assis à côté de vous lui regardera peut être tout le film sans aucun problème car il peut ingérer l'information sans que cela vienne le hanter ensuite. L'information ne suscite ni peur ni perturbation dans son système.


Il n'est pas "mieux que vous" et vous une poule mouillée. Non, vous avez simplement des systèmes uniques à respecter. C'est lorsqu'on se force, pour faire comme les autres, que ça devient problématique. C'est comme se forcer à manger un truc pour faire comme tout le monde alors que notre corps dit "je vais être malade" ou bien "je vais vomir".


Beaucoup d'informations se retournent contre vous tout simplement car il y en a tellement que vous ne savez plus quoi en faire. Cela créer des angoisses car le système de filtrage est sans cesse activé. Le cerveau est stressé par trop d'informations à gérer en permanence. D'un point de vue technique il a besoin d'une pause régulièrement.



JE NE SAIS PLUS VIVRE EN DEHORS DE MON NOMBRIL.


En réalité cette image du nombril pourrait être vue comme fausse dans le sens où là on ne se regarde pas vraiment soi. On passe son temps à traquer le regard des autres sur soi. Ce qui n'est pas vraiment la même chose.


Je ne suis plus en train d'envoyer une carte postale devant mon petit bureau de poste, je ne suis plus en train d 'avoir une attention envers quelqu'un, non, désormais je poste des photos sur les réseaux pour montrer aux autres que je passe de belles vacances, que ma vie est belle et que j'espère faire baver, faire envier, montrer que j'ai réussi. Ma vie est devenue une exposition géante.

Tout devient public. Ma vie entière est dirigée vers l'extérieur.




Je ne me vois plus et pourtant, je ne me suis jamais autant regardé.

C'est dans ce mélange de "plus de soi" et de "moins de soi" que le corps s'étire, comme perdu entre deux eaux.

D'un côté la permanence du selfie et de l'autre l'absence de soi. La solitude envers soi même. les angoisses, la sensation de mourir car oui, je me meurs à moi même.

Je m'oublie, je ne vis plus que par les autres, pour les autres, je ne vis que dans mon sens du visible, j'en oublie l'ouïe, l'odorat, le toucher, le contact à l'autre, je vis dans ma tête, je vis dans mes pensées, je vis déconnecté de mes sensations corporelles, celles qui désormais m'angoissent. Alors je fuis, je fais le yoyo entre mon esprit et mon corps.


Je me relie aux autres pour me fuir moi même.


Pourtant je suis là, moi la voix qui t'appelle et te harcèle, je suis là qui t'attend. J'attends un signe un moment où tu daignes me reconnaître. Tourner vers les autres tu ne me regardes pas. Je suis là moi, ton enfant intérieur, ta voie, tes aspirations, tes rêves, ta voie de cœur, ta femme, ton mari, ton frère, ton enfant, je te vois regarder les autres, te regarder à travers les autres rivé et vissé sur cet écran à longueur de journée.


Je te regarde tous les jours mais pourtant je ne te vois jamais.


LE TEMPS DE LA PRESENCE



J'ai eu cette chance, nous avons eu cette chance, de nous construire en dehors du temps qui passe trop vite, en dehors des ego qui s'agitent. Nous avons cette chance, cette richesse d'un moment où les influences ne passaient qu'à la tv, dans une boite au beau milieu du salon, et le reste du temps nous pouvions nous construire une identité propre. Nous pouvions rêver à ce qui nous fait vibrer et nous à ce qui pourrait être liké.


Derrière cela nous avons eu cette chance de la présence. Ce qui se cache derrière nos addictions au téléphone en réalité c'est l'option de la fuite.

Nous avions les repas avec mamie Lucette qui parfois nous ennuyait, mais nous étions là.

Nous n'avions pas d'autre choix que d'être là : présent, dans notre corps, dans la situation, et aux mieux nous nous évadions dans nos pensées. Nous n'avons pas attendu la technologie pour les portes de sortie. Mais celles-ci étaient moins récurrentes. Et puis nous étions dans la lune et quelqu'un nous disait "et oh redescend sois avec nous".


Nous ne pouvions pas nous évader en plein diner à l'autre bout du monde à discuter avec des gens qui n'étaient pas dans la même pièce que nous. Nous n'étions pas dissociés en permanence. Nous avions moins de risque de l'être. Nous avions des interactions plus présentes avec notre environnement.


Nous rentrions chez nous, et allions nous coucher tout cela sans portable, sans recevoir des emails, des notifications et des news du monde affolantes. résultat des courses : vous imaginez la différence de confort pour le cerveau qui n'avait pas à bosser h24 ?! Quant à notre âme, elle avait beaucoup plus de chance de croiser notre route dans un moment de solitude lol.


Nous avons eu cette chance qui a permis d'enraciné en nous un profond repère de qui nous sommes. Ce même repère qui aujourd'hui, peut être, crie en vous que vous êtes loin de vos pompes. ce même repère qui vous invite parfois à faire une journée sans téléphone. 0u aller dans la nature. Voir même, à quitter les réseaux sociaux.


Nous avons eu cette chance. Aujourd'hui il nous faut apprendre à préserver notre monde, à le cultiver, et à poser des limites. Il en va de notre santé. Emotionnelle, physique, énergétique et mentale.


Nous avons besoin de bouger, de nous relier en vrai, de croiser des regards, de casser nos certitudes en ayant des conversations avec des gens d'avis différents, de nourrir notre âme à travers ce qui nous passionne, et bien sûr nous avons besoin d'amour. De présence à nous même et à ceux que l'on aime.

La vraie richesse est cachée dans la présence à soi.

S'offrir ça, c'est s'offrir le luxe d'être pleinement présent à la vie qui se joue en nous. Quand bien même la vie n'est pas toujours rose....elle est la vie. Et vivre c'est passer par des sensations agréables ET désagréables.


ECRIRE EST UN EXCELLENT MOYEN DE SE RETROUVER


  • Sortez votre cahier et notez :


Demandez vous : "C'était quand la dernière fois que j'ai été pleinement présente à moi même ? pleinement dans mon corps même si c'est inconfortable ?

C'était quand la dernière fois que je n'ai pas fuit ma vie et mes ressenti à travers mon écran ?

C'était quand que je me suis sentie super bien ?"


Ce n'était pas "mieux avant" mais une chose est sûre, l'environnement était différent.


  • Que pourriez vous mettre ne place concrètement pour améliorer votre rapport au temps, à votre présence et à la technologie ?


Pour conclure :


Bien sûr je pourrais vous faire une autre version, une anti-thèse où je pourrais aussi décrire le fait que les gens ont toujours vécu dans l'ego, que certains ont toujours fuit dans leurs pensées, et que la technologie n'a rien crée. bien entendu !


L'essence de ce que je veux partager ici c'est notre rapport au mode de vie.


A quel moment celui-ci nous rend-t-il serein ? heureux ? apaisé ?


Et à quel moment ce mode de vie nous assiège-t-il ? nous rend-t-il déprimé à trop nous comparé ? Excite nos egos au point de ne plus pouvoir suivre notre coeur ?


Et à quel moment réfléchissons nous à vivre autrement, en nous décollant du modèle dominant pour créer ce qui nous plait vraiment ?

Si être over connecté vous rend heureux et épanouis et que vous gardez la tête froide, go for it !

Si au contraire cela vous angoisse et vous fait vous sentir déprimé alors...peut être est-il bon de voir ce qui marche pour vous.



J'espère de tout coeur que cet article vous aura plu et inspiré.


Laissez moi vos avis, pensées, commentaires, ou anti-thèse , je serai ravie de les lire.


Elise,



MES TIPS :



Voici des inspirations de ce qui peut être fait pour revoir son mode de vie :


- utiliser des appareils non connectés et non reliés au téléphone : un poste de radio, un réveil, une platine, un lecteur mp3...

ceci afin de reprendre contact avec les objets, et vous décoller du téléphone


- déterminer un jour sans téléphone, ou une plage horaire :pour vous rééduquer vous mais aussi votre entourage à ne pas toujours être joignable, ainsi vous serez joignable à vous même


- cultiver un art créatif, ou bien même ludique comme les jeux de constructions pour reprendre contact avec les sens, et la détente sans le téléphone


- ouvrir votre application instagram et regarder "votre activité". Noter combien d'heures vous passez par jour sur les réseaux. Décider d'y passer X temps en moins. ET notez quelle récompense vous vous accorderez si vous y arrivez.


- Lisez sur papier : vous pouvez télécharger cet article

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