Pleurer, et si le vrai danger, ce n’était pas ce que vous croyez ?
- Elise Frenchplume
- 1 mai
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 5 jours
Peu de gens savent que les larmes ne sont pas qu’un signe de tristesse. Elles sont aussi une réponse neurologique puissante, permettant au système nerveux de se réguler, de se détendre, et parfois même… de guérir.

Pourquoi pleurer est vital pour votre système nerveux.
Je dis toujours qu’il ne faut pas se fier aux apparences et c’est vrai !
Je m’amuse aussi à dire que : “quand on va bien on ose aller mal!” et quand on va très mal, on ose UNIQUEMENT aller bien.
Dit autrement “c’est justement parce que je vais bien que je m’autorise à aller mal!”
LOL.
Vous n’y comprenez rien ?
Je vous explique simplement : si on se fie aux apparences, vous me voyez pleurer et pleurer et vous vous dites ”ohlala ça ne va pas ! “.
En réalité pleurer c’est ma façon à moi, naturelle de décharger la charge émotionnelle accumulée, la fatigue, la contrariété etc. Vu de l'extérieur, mes pleurs paraissent effectivement profonds et douloureux. C’est à cette mesure que je vis. Je vis les choses intensément, dans la joie comme dans la peine. Et c’est ainsi. C’est ma façon à moi d’être en vie. je ne le fais pas exprès. Je suis câble sur une très grande amplitude. Comme un enfant de 5 ans du rire aux larmes en 30 secondes.

Le vrai signal d’alerte : quand les larmes ne viennent plus
Mon plus gros message d’alerte c’est quand je ne parviens plus à pleurer ! Alors là les gars warning ! C’est en cela que les apparences sont trompeuses.
Pourquoi ?
Car pleurer c’est aussi nerveusement : relâcher. C’est se sentir suffisamment en sécurité pour laisser aller. Tout comme on pleure après avoir passé une ligne d’arrivée, pouf, on relâche les tensions, la pression. La nature est bien faite. On récupère ainsi.
Le vrai danger c’est quand vous ne parvenez même plus à lâcher. Vous êtes alors constamment en tension, en nervosité. Et ça c’est épuisant. POur moi ce genre de “symptômes” est mon message d’alerte.
Si je ne parviens pas à pleurer ma peine, ma douleur, ma tension, je sais ce que cela signifie pour moi : je suis beaucoup trop tendue, serrée, dure, et crispée.
Comment retrouver l’accès à vos émotions bloquées
A partir de là je sais vers où me diriger pour me “soigner”. Je vais chercher la douceur, la tendresse. Vous savez ces moments où vous êtes super aigri, agacé, énervé, et où quelqu’un réagit en face de vous avez tendresse, compassion et douceur et que vous vous effondrez… C’est là que la magie opère. Car vous relâchez. Et vous récupérez. Vous vous soignez.
Pour ma part, je vais vers la douceur : ourson en peluche, film doux, ou qui me ramène en enfance, musique triste même si ça peut m’aider à déboucher (destop for ever), je vais chercher à m’attendrir, pour me débloquer.
La bonne nouvelle : ça fonctionne.

La tendresse comme voie de guérison
L’amour est la clef de tout. Et même si dit comme ça, ça sonne vraiment cliché, surtout quand on est blessé et fermé à double tour, donnez vous du temps, et gardez en vue que c’est la clef.
Plus vous souffrez, plus vous avez besoin de vous apporter de l’amour. Et si vous n’y arrivez pas par vous même car vous êtes trop “coincés”, alors demandez. Parfois on a besoin d’un coup de main. Payez vous un bon repas, faites vous livrer une pizza, mettez vous un film cocooning, allez balader en forêt, chouchouter votre enfant intérieur, apportez vous de la douceur au coeur et ainsi, par amour, vous enveloppez vos peurs, vos doutes et vos blessures d’âme.
Votre système nerveux réagira, et comprendra. Il viendra à vous lorsque vous l’aurez sécurisé, réconforté, il lâchera…Votre coeur s’ouvrira. Votre ego s’endormira le temps de laisser passer votre peine, votre douleur, votre âme respirera et vous remerciera de lui avoir ouvert cet espace. Un espace d’amour, de connexion, et de douceur.
En conclusion
Portez attention à votre coeur. Vous en avez gros sur la patate ? Vous savez ce qu’il vous reste à faire…
avec Amour,
Elise
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